J’ai tué mon Auteur : commentaires d’une lectrice de Bécancour


Je ne connaissais pas l'auteur et j'étais bien curieuse de découvrir son univers...  Je peux dire qu'il m'a bien surprise, car il a eu l’idée originale de renverser les rôles et de nous présenter de façon fantaisiste  les relations étroites, mais complexes entre les auteurs et leurs personnages...  On découvre aussi les nombreuses difficultés auxquelles font face les auteurs pour réussir à publier et faire la promotion de leurs livres.  Mais... quand c'est le personnage qui prend les choses en main... tout peut arriver !

Victor Vanier, le personnage principal d'un roman, se sent victime de son auteur lui infligeant un rôle de criminel sadique dans un thriller au succès mitigé. Il décide alors d'éliminer son créateur. 

En un premier temps, il nous fait part de ses mésaventures, élaborées par son auteur; puis, se sentant manipulé, il se transforme en auteur-éditeur, afin de prendre les rênes du pouvoir et d'assurer le plein contrôle de la publication du manuscrit. 

Une invitation à un talk-show de grande écoute lui permet enfin de montrer sa démarche de revalorisation liée au travail de ses homologues (les personnages) et des écrivains eux-mêmes de façon générale. C'est le moment pour ce grand personnage de savourer ses 20 minutes de gloire ! En effet, Victor Vanier, devenu intouchable, immonde assassin, créateur littéraire et nouvel entrepreneur culturel est, dès lors, convaincu d'avoir réussi à clamer la reconnaissance de ses pairs. Son créateur lui, celui qui l'a inventé, a échoué.


Zébrures écarlates : commentaires d’un lecteur montréalais

C'est un incroyable thriller. Une enquête qui nous fait voyager, aller dans toutes les directions. Ça m'a pris la semaine à le lire. J'ai commencé lundi matin et je viens de terminer les 615 pages.

L'histoire ne se résume pas. Je peux dire que c'est l'enquêteur Ives d'Arch qui cherche à trouver un précieux document, disparu en 1954, des Archives de la Couronne d'Aragon à Barcelone. Dans ce roman, on parle de la Catalogne et de l’histoire du Québec. Il y a beaucoup de détails. Il faut aimer quand l'histoire va de gauche à droite et de droite à gauche, si je peux m'exprimer ainsi. Mais, il y a aussi de l'émotion. On s'attache à Ives et son conjoint KGB. On parle d'homosexualité (ou plutôt de bisexualité) dans un milieu où les préjugés sont encore malheureusement présents. L'auteur ne se gêne pas pour aller dans des détails de leur vie intime. Certains passages sont 18 ans et plus, si vous comprenez ce que je veux dire.

Bref, je le recommande à tous ceux et celles qui aiment les polars. J'ai bien apprécié aussi les liens YouTube que j'ai pu suivre dans le document.